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3 mai 2018

Les services de vidéos en ligne vont financer en partie l’audiovisuel européen

Plateforme de vidéos en ligne

Les services vidéos en ligne ont reçu une mauvaise nouvelle ces derniers jours. En effet, des parlementaires européens ainsi que des États membres ont passé un accord ce jeudi 26 avril, obligeant notamment les plateformes vidéos à participer au financement de la production cinématographique et télévisuelle européenne. Digital No Limit vous en dit davantage sur ce sujet.

Un nouvel accord

L’Union européenne et certaines États membres ont passé un accord obligeant les services de vidéos en ligne à financer en partie la production cinématographique et télévisuelle européenne. L’accord date du 26 avril et vise principalement Netflix et Amazon. Ces nouvelles dispositions sont inscrites dans le cadre de la refonte du droit de l’audiovisuel de l’Union européenne.

Ces dispositions prévoient notamment un quota obligatoire de 30 % d’œuvres européennes sur les plateformes en ligne de vidéos à la demande. Cette demande émane du Parlement européen directement, et est particulièrement contraignante pour les services de vidéos en ligne. Le CSA espérait que ce quota obligatoire atteindrait les 40 %, tandis que la Commission européenne avait proposé 20 %. Il semble donc que ce soit un juste milieu qui soit atteint dans cet accord. Et ce n’est pas tout…

TymonOziemblewski

Pixabay – TymonOziemblewski / Les plateformes en ligne seront soumises à de nouvelles obligations à partir du mois de septembre.

Une réglementation stricte

Les plateformes de partage de vidéos, et notamment YouTube et Facebook, sont également directement visées par l’Union Européenne. En effet, elles doivent trouver des solutions pour lutter efficacement contre les vidéos faisant l’apologie du terrorisme, de la haine ou encore de la violence. Il faut impérativement que l’utilisateur puisse signaler ces contenus indésirables de manière simplifiée. L’objectif est bien évidemment de protéger les internautes. Mais aussi de trouver un système aussi efficace que celui qui est actuellement mis en place dans les médias traditionnels.

Le texte doit maintenant être adopté par le Parlement réuni en session plénière et par l’ensemble des États membres. L’accord devrait théoriquement être définitivement entériné dès le mois de septembre prochain.

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